Développement d’un écotourisme durable

Développement d’un écotourisme durable

Les écosystèmes riches et divers du bassin du Congo, abritant des milliers d’espèces différentes, offrent des expériences uniques aux visiteurs aventureux. L’Afrique centrale est l’un des derniers endroits au monde où l’on peut observer dans leurs habitats naturels de grands singes, tels des gorilles, des chimpanzés et des bonobos ainsi que des créatures géantes telles des hippopotames et des éléphants, sans mentionner des mammifères rares tels des okapis et des pangolins. Malheureusement, les conflits, l’inaccessibilité et le manque de services ne sont que certains des nombreux défis auxquels fait face l’écotourisme en Afrique centrale. Pourtant l’écotourisme présente simultanément une opportunité formidable pour la région. Il offre non seulement aux touristes la chance de tisser des liens avec la nature et d’en apprendre davantage, mais il peut également conférer aux aires et aux animaux protégés une valeur économique intrinsèque. Cela signifie que, lorsqu’il est question de prendre des décisions concernant les concessions d’exploitation forestière ou agricole, les aires protégées qui génèrent déjà des revenus perdent de leur attrait comme sites pour des activités industrielles. Enfin et surtout, ces aires peuvent également bénéficier aux populations locales, leur offrant de nouvelles occasions de revenus dans des lieux souvent isolés.Pourtant l’écotourisme présente simultanément une opportunité formidable pour la région. Il offre non seulement aux touristes la chance de tisser des liens avec la nature et d’en apprendre davantage, mais il peut également conférer aux aires et aux animaux protégés une valeur économique intrinsèque. Cela signifie que, lorsqu’il est question de prendre des décisions concernant les concessions d’exploitation forestière ou agricole, les aires protégées qui génèrent déjà des revenus perdent de leur attrait comme sites pour des activités industrielles. Ces aires peuvent également être bénéfiques pour les populations locales, leur offrant de nouvelles occasions de revenus dans des lieux souvent isolés.

Notre Travail

Le Service Forestier des États-Unis travaille de concert avec divers partenaires en République Démocratique du Congo, en République du Congo et au Gabon afin d’améliorer l’infrastructure, les ressources et la capacité de l’écotourisme de sorte à augmenter les opportunités et les revenus dans ce secteur, tout en renforçant les efforts de conservation de la biodiversité dans toute la région.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

PAYSAGE MAIKO TAYNA KAHUZI-BIEGA – CARPE

Le potentiel écotouristique du paysage Maiko Tayna Kahuzi-Biega prend de l’ampleur, permettant d’offrir un financement durable pour la gestion des aires protégées et la conservation de la biodiversité. Situé dans la partie est de la République Démocratique du Congo, le paysage comprend le parc national Kahuzi-Biega, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, et abrite des populations de gorilles de Grauer en grave voie d’extinction. Le nombre de touristes visitant le parc national Kahuzi-Biega est passé de 500 à plus de 1 000 annuellement ces dernières années. Le potentiel de croissance s’est élargi suite à la signature d’une entente avec les agents frontaliers de l’immigration pour permettre aux touristes en provenance du Rwanda d’obtenir facilement un visa pour aller observer les gorilles. Le tourisme représente actuellement plus du quart des revenus du parc national Kahuzi-Biega et une augmentation de revenu permettra au parc d’établir une source durable de financement de même que de contribuer au budget d’exploitation national de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

À ce jour, le Service Forestier des États-Unis, en partenariat avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS), a formé le personnel de l’ICCN et divers membres de la communauté à la conception, à l’aménagement et à l’entretien d’un réseau de sentiers de randonnées de sorte à diversifier les options d’activités d’écotourisme. Avec l’appui du Service Forestier des États-Unis, le parc a signé des contrats avec diverses communautés locales pour l’entretien des sentiers établis. En outre, le Service Forestier des États-Unis a soutenu plusieurs efforts de communication, fournissant une formation et du matériel pour les guides, encourageant le parc à cultiver des relations avec les voyagistes régionaux, créant un système de signalisation et des brochures et facilitant les échanges transfrontaliers de connaissances entre le parc national Nyungwe et le parc national Kahuzi-Biega en vue d’un partage mutuel de leurs expériences respectives en matière d’écotourisme. Le parc national Nyungwe du Rwanda, qui accueille 9 000 touristes par année, est une source de revenus considérables dans le secteur de l’écotourisme pour le réseau des parcs nationaux rwandais. Il donne un exemple du potentiel de l’écotourisme dans la région.

PARC NATIONAL VIRUNGA

Le parc national Virunga est le plus ancien parc national de la République démocratique du Congo et il est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il abrite le gorille des montagnes en voie de disparition et le volcan Nyiragongo, doté du plus grand lac de lave au monde. C’est l’expérience unique de visiter un volcan avec un lac de lave active qui attire la plupart des touristes, principalement des étrangers, outre quelques visiteurs congolais. C’est pourquoi, afin d’améliorer l’accessibilité du parc pour la population locale et nationale ainsi que pour les groupes scolaires, le Service Forestier des É.-U. a entrepris de collaborer avec le parc pour concevoir et construire un nouveau sentier le long du flanc du volcan. En outre, il travaille à l’élaboration d’un matériel d’interprétation et d’éducation sur le parc, le volcan ainsi que sur la faune et la flore locales, tant pour les nouveaux que les anciens sentiers menant au volcan.

 

Le Service Forestier des É.-U. a également animé une formation sur l’observation d’oiseaux pour les guides touristiques des parcs nationaux de Kahuzi-Biega et Virunga afin de développer une expertise et des compétences locales permettant d’offrir des activités et des services diversifiés additionnels aux touristes. Plusieurs espèces endémiques d’oiseaux peuvent être observées dans les deux parcs qui pourraient éventuellement devenir une destination de renommée mondiale pour l’observation des oiseaux. Cette formation a présenté des occasions additionnelles d’échanges entre les deux parcs leur permettant de découvrir leurs expériences respectives et d’établir des contacts entre les guides.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

PAYSAGE MAIKO TAYNA KAHUZI-BIEGA (CARPE)

Le potentiel écotouristique du paysage Maiko Tayna Kahuzi-Biega prend de l’ampleur, permettant d’offrir un financement durable pour la gestion des aires protégées et la conservation de la biodiversité. Situé dans la partie est de la République Démocratique du Congo, le paysage comprend le parc national Kahuzi-Biega, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, et abrite des populations de gorilles de Grauer en grave voie d’extinction. Le nombre de touristes visitant le parc national Kahuzi-Biega est passé de 500 à plus de 1 000 annuellement ces dernières années. Le potentiel de croissance s’est élargi suite à la signature d’une entente avec les agents frontaliers de l’immigration pour permettre aux touristes en provenance du Rwanda d’obtenir facilement un visa pour aller observer les gorilles. Le tourisme représente actuellement plus du quart des revenus du parc national Kahuzi-Biega et une augmentation de revenu permettra au parc d’établir une source durable de financement de même que de contribuer au budget d’exploitation national de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

À ce jour, le Service Forestier des États-Unis, en partenariat avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS), a formé le personnel de l’ICCN et divers membres de la communauté à la conception, à l’aménagement et à l’entretien d’un réseau de sentiers de randonnées de sorte à diversifier les options d’activités d’écotourisme. Avec l’appui du Service Forestier des États-Unis, le parc a signé des contrats avec diverses communautés locales pour l’entretien des sentiers établis. En outre, le Service Forestier des États-Unis a soutenu plusieurs efforts de communication, fournissant une formation et du matériel pour les guides, encourageant le parc à cultiver des relations avec les voyagistes régionaux, créant un système de signalisation et des brochures et facilitant les échanges transfrontaliers de connaissances entre le parc national Nyungwe et le parc national Kahuzi-Biega en vue d’un partage mutuel de leurs expériences respectives en matière d’écotourisme. Le parc national Nyungwe du Rwanda, qui accueille 9 000 touristes par année, est une source de revenus considérables dans le secteur de l’écotourisme pour le réseau des parcs nationaux rwandais. Il donne un exemple du potentiel de l’écotourisme dans la région.

PARC NATIONAL VIRUNGA

Le parc national Virunga est le plus ancien parc national de la République démocratique du Congo et il est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il abrite le gorille des montagnes en voie de disparition et le volcan Nyiragongo, doté du plus grand lac de lave au monde. C’est l’expérience unique de visiter un volcan avec un lac de lave active qui attire la plupart des touristes, principalement des étrangers, outre quelques visiteurs congolais. C’est pourquoi, afin d’améliorer l’accessibilité du parc pour la population locale et nationale ainsi que pour les groupes scolaires, le Service Forestier des É.-U. a entrepris de collaborer avec le parc pour concevoir et construire un nouveau sentier le long du flanc du volcan. En outre, il travaille à l’élaboration d’un matériel d’interprétation et d’éducation sur le parc, le volcan ainsi que sur la faune et la flore locales, tant pour les nouveaux que les anciens sentiers menant au volcan.

Le Service Forestier des É.-U. a également animé une formation sur l’observation d’oiseaux pour les guides touristiques des parcs nationaux de Kahuzi-Biega et Virunga afin de développer une expertise et des compétences locales permettant d’offrir des activités et des services diversifiés additionnels aux touristes. Plusieurs espèces endémiques d’oiseaux peuvent être observées dans les deux parcs qui pourraient éventuellement devenir une destination de renommée mondiale pour l’observation des oiseaux. Cette formation a présenté des occasions additionnelles d’échanges entre les deux parcs leur permettant de découvrir leurs expériences respectives et d’établir des contacts entre les guides.

Gabon

Le Service Forestier des États-Unis collabore avec l’Agence Nationale pour la Préservation de la Nature (ANPN) depuis 2010 et continue à offrir un soutien technique pour la gestion améliorée des parcs nationaux du Gabon qui couvrent plus de 11 pour cent du pays. L’ANPN a l’appui de haut niveau du président gabonais pour exécuter son travail de manière efficace et transparente. Cela représente une opportunité inestimable de soutenir l’ANPN et les installations des parcs nationaux.

Le Service forestier des États-Unis continue à renforcer son soutien antérieur pour moderniser le processus de planification de la gestion des aires protégées que suit l’ANPN et mettre en œuvre ses treize plans de gestion des aires protégées. Se concentrant sur l’accès au tourisme doux, sur l’identification d’un réseau de sentiers et sur l’infrastructure d’interprétation, le Service Forestier des États-Unis a envoyé une première équipe d’experts techniques en gestion des parcs en juin 2015 afin d’évaluer le potentiel d’expansion de l’infrastructure d’écotourisme. Une mission entreprise en 2018 a identifié plusieurs projets d’aide technique pour l’infrastructure d’écotourisme qui seront entrepris avec l’ANPN. L’objectif est d’améliorer l’accès et d’offrir une infrastructure sensible à l’environnement. Ces projets faciliteront une expansion du tourisme dans le pays afin de soutenir la conservation des aires protégées.

Gabon

Le Service Forestier des États-Unis collabore avec l’Agence Nationale pour la Préservation de la Nature (ANPN) depuis 2010 et continue à offrir un soutien technique pour la gestion améliorée des parcs nationaux du Gabon qui couvrent plus de 11 pour cent du pays. L’ANPN a l’appui de haut niveau du président gabonais pour exécuter son travail de manière efficace et transparente. Cela représente une opportunité inestimable de soutenir l’ANPN et les installations des parcs nationaux.

Le Service forestier des États-Unis continue à renforcer son soutien antérieur pour moderniser le processus de planification de la gestion des aires protégées que suit l’ANPN et mettre en œuvre ses treize plans de gestion des aires protégées. Se concentrant sur l’accès au tourisme doux, sur l’identification d’un réseau de sentiers et sur l’infrastructure d’interprétation, le Service Forestier des États-Unis a envoyé une première équipe d’experts techniques en gestion des parcs en juin 2015 afin d’évaluer le potentiel d’expansion de l’infrastructure d’écotourisme. Une mission entreprise en 2018 a identifié plusieurs projets d’aide technique pour l’infrastructure d’écotourisme qui seront entrepris avec l’ANPN. L’objectif est d’améliorer l’accès et d’offrir une infrastructure sensible à l’environnement. Ces projets faciliteront une expansion du tourisme dans le pays afin de soutenir la conservation des aires protégées.

République du Congo 

En République du Congo, le Service Forestier des États-Unis soutient les initiatives de conservation de la biodiversité et l’écotourisme par l’intermédiaire de deux approches principales : le renforcement de la capacité institutionnelle de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées (ACFAP) ; et l’offre d’un soutien technique lié à l’écotourisme dans le parc national Nouabalé-Ndoki, en collaboration avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS).

GESTION DES AIRES PROTÉGÉES

Agence relativement jeune établie en 2008, l’ACFAP continue à élargir sa capacité opérationnelle interne. À sa demande, le Service Forestier des États-Unis a appuyé la rédaction d’un manuel de procédures institutionnelles et maintient son attention sur le renforcement des procédures et mécanismes administratifs pour assurer une gestion efficace des aires protégées. Une entente officielle de collaboration, signée en juin 2016 entre le ministère de l’Économie Forestière et le Service Forestier des États-Unis garantit que le développement de l’ACFAP est soutenu aux plus hauts niveaux.

PARC NATIONAL NOUABALÉ-NDOKI

Se fondant sur les activités entreprises en République Démocratique du Congo et au Gabon, le Service Forestier des États-Unis a commencé à travailler de concert avec la Société pour la conservation de la vie sauvage dans le parc national Nouabalé-Ndoki. Ce travail est axé sur la formation du personnel du parc à la réhabilitation et à la maintenance des sentiers, sur la conception d’un système de signalisation et de l’infrastructure connexe du parc ainsi que sur le matériel de communication. L’objectif est d’accroître les revenus générés par le tourisme afin de soutenir la gestion durable du parc et d’en faire bénéficier les communautés locales.

République du Congo 

En République du Congo, le Service Forestier des États-Unis soutient les initiatives de conservation de la biodiversité et l’écotourisme par l’intermédiaire de deux approches principales : le renforcement de la capacité institutionnelle de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées (ACFAP) ; et l’offre d’un soutien technique lié à l’écotourisme dans le parc national Nouabalé-Ndoki, en collaboration avec la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS).

GESTION DES AIRES PROTÉGÉES

Agence relativement jeune établie en 2008, l’ACFAP continue à élargir sa capacité opérationnelle interne. À sa demande, le Service Forestier des États-Unis a appuyé la rédaction d’un manuel de procédures institutionnelles et maintient son attention sur le renforcement des procédures et mécanismes administratifs pour assurer une gestion efficace des aires protégées. Une entente officielle de collaboration, signée en juin 2016 entre le ministère de l’Économie Forestière et le Service Forestier des États-Unis garantit que le développement de l’ACFAP est soutenu aux plus hauts niveaux.

PARC NATIONAL NOUABALÉ-NDOKI

Se fondant sur les activités entreprises en République Démocratique du Congo et au Gabon, le Service Forestier des États-Unis a commencé à travailler de concert avec la Société pour la conservation de la vie sauvage dans le parc national Nouabalé-Ndoki. Ce travail est axé sur la formation du personnel du parc à la réhabilitation et à la maintenance des sentiers, sur la conception d’un système de signalisation et de l’infrastructure connexe du parc ainsi que sur le matériel de communication. L’objectif est d’accroître les revenus générés par le tourisme afin de soutenir la gestion durable du parc et d’en faire bénéficier les communautés locales.

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