Inventaire forestier et surveillance
Inventaire forestier et surveillance
Les pays d’Afrique centrale abritent certaines des plus vastes et plus importantes forêts au monde. Toutefois, bon nombre de ces pays connaissent un développement rapide et, conséquemment, plusieurs de ces forêts sont abattues. L’agriculture, l’exploitation minière, la production de charbon et l’exploitation forestière industrielle ne sont que quelques-unes des activités qui menacent ces forêts et le bien-être des personnes qui en dépendent. Non contrôlées, ces activités peuvent avoir des effets dévastateurs tant sur les forêts que sur les communautés.
Notre Travail
Le Service Forestier des États-Unis, en partenariat avec divers gouvernements, universités et organisations non gouvernementales, soutient les pays d’Afrique centrale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’approches de gestion durable des forêts. Ces approches sont essentielles pour le succès des mécanismes comme la réduction des émissions due à la déforestation et à la dégradation des forêts, la gestion durable des forêts, la conservation des stocks de carbone forestier et l’augmentation des stocks de carbone forestier (REDD+), mécanismes qui offrent aux intervenants des incitatifs pour protéger les ressources forestières. Plusieurs pays de la région, dont le Cameroun, la République Démocratique du Congo et la République du Congo ont travaillé à l’élaboration des stratégies REDD+ et aux propositions pour la préparation à la REDD+.
Depuis 2014, le Service Forestier des États-Unis offre une aide technique ciblée aux gouvernements du Cameroun, de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo pour les aider à mieux mesurer, surveiller et gérer leurs forêts et leurs stocks de carbone par l’entremise du programme multi-agences SilvaCarbon. Les activités dans le cadre du programme SilvaCArbon dans la région s’ajoutent aux activités connexes menées par le Programme régional pour l’environnement en Afrique centrale (CARPE) de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) de même qu’aux initiatives financées par le Département d’État des États-Unis. Avant 2015, le Service Forestier des États-Unis a également entrepris pendant deux ans des activités au Gabon, dans le cadre du Programme de développement à faibles émissions de l’USAID.
Cameroun
Au Cameroun, le Service Forestier des É.-U. a apporté son appui au gouvernement par l’entremise d’entités techniques comme le Comité de direction REDD+, le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED) et le Bureau national pour l’adaptation aux changements climatiques. Ces partenariats soutiennent l’élaboration et la mise en œuvre d’un système national efficace de surveillance des forêts ainsi qu’une évaluation de la couverture forestière et de l’utilisation des terres à l’échelle du pays. Ce soutien a permis l’établissement et le renforcement du système national de mesure, notification et vérification (MNV) du Cameroun. Le Service Forestier des É.-U. a également aidé le Secrétariat technique REDD+ dans l’évaluation de l’inventaire forestier national en 2003-2005 réalisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les résultats de cette évaluation contribueront à l’établissement d’un niveau de référence des émissions pour les forêts et d’un système national de surveillance des forêts. Cela améliorera également les systèmes MNV en fournissant les facteurs d’émission établis à partir d’un inventaire national des forêts actuel, ce qui améliorera la qualité et l’exactitude des INF futurs.
Tirant parti des progrès réalisés au cours des trois dernières années, le Service Forestier des États-Unis maintient son appui en renforçant la capacité technique et par le biais de formations. Cette aide est axée sur l’établissement de la portée du MNV, l’élaboration de principes directeurs pour les méthodes de comptabilisation du stock de carbone, le renforcement des capacités d’analyse des données du SIG, l’élaboration d’un plan de contrôle de la qualité des données, l’identification des indicateurs de surveillance et l’élaboration d’un système participatif pour les activités de MNV sur le terrain.
Le Service Forestier des É.-U. offre également son soutien technique aux organisations communautaires, les aidant à développer les compétences et l’expertise requises pour gérer leurs forêts de manière plus durable. Grâce à ces partenariats, quatre inventaires de forêts communautaires ont été dressés. Ces inventaires, combinés aux évaluations des impacts environnementaux déjà effectuées, fourniront aux collectivités des données et une information de grande qualité quant à la valeur économique de leurs forêts. Cela leur permettra dès lors de faire des choix informés quant à l’avenir de leurs forêts et leur donnera les outils et l’information nécessaires pour explorer des partenariats durables et transparents pour la récolte légale du bois. Ce travail sera étendu de façon similaire aux dix-sept autres forêts communautaires dans la région de Lomie-Ngoila.
Cameroun
Au Cameroun, le Service Forestier des É.-U. a apporté son appui au gouvernement par l’entremise d’entités techniques comme le Comité de direction REDD+, le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED) et le Bureau national pour l’adaptation aux changements climatiques. Ces partenariats soutiennent l’élaboration et la mise en œuvre d’un système national efficace de surveillance des forêts ainsi qu’une évaluation de la couverture forestière et de l’utilisation des terres à l’échelle du pays. Ce soutien a permis l’établissement et le renforcement du système national de mesure, notification et vérification (MNV) du Cameroun. Le Service Forestier des É.-U. a également aidé le Secrétariat technique REDD+ dans l’évaluation de l’inventaire forestier national en 2003-2005 réalisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les résultats de cette évaluation contribueront à l’établissement d’un niveau de référence des émissions pour les forêts et d’un système national de surveillance des forêts. Cela améliorera également les systèmes MNV en fournissant les facteurs d’émission établis à partir d’un inventaire national des forêts actuel, ce qui améliorera la qualité et l’exactitude des INF futurs.
Tirant parti des progrès réalisés au cours des trois dernières années, le Service Forestier des États-Unis maintient son appui en renforçant la capacité technique et par le biais de formations. Cette aide est axée sur l’établissement de la portée du MNV, l’élaboration de principes directeurs pour les méthodes de comptabilisation du stock de carbone, le renforcement des capacités d’analyse des données du SIG, l’élaboration d’un plan de contrôle de la qualité des données, l’identification des indicateurs de surveillance et l’élaboration d’un système participatif pour les activités de MNV sur le terrain.
Le Service Forestier des É.-U. offre également son soutien technique aux organisations communautaires, les aidant à développer les compétences et l’expertise requises pour gérer leurs forêts de manière plus durable. Grâce à ces partenariats, quatre inventaires de forêts communautaires ont été dressés. Ces inventaires, combinés aux évaluations des impacts environnementaux déjà effectuées, fourniront aux collectivités des données et une information de grande qualité quant à la valeur économique de leurs forêts. Cela leur permettra dès lors de faire des choix informés quant à l’avenir de leurs forêts et leur donnera les outils et l’information nécessaires pour explorer des partenariats durables et transparents pour la récolte légale du bois. Ce travail sera étendu de façon similaire aux dix-sept autres forêts communautaires dans la région de Lomie-Ngoila.
République Démocratique du Congo 
Depuis 2008, le Service Forestier des États-Unis offre un soutien technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) de la République Démocratique du Congo, plus particulièrement dans le domaine de l’inventaire et de la surveillance des forêts, suite au placement de personnel sur place, à la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers (DIAF). Cette aide couvre un vaste éventail d’activités, notamment l’apport de son expertise comme membre du groupe de travail technique formé en 2013 avant le lancement de l’initiative d’inventaire des forêts, l’établissement d’une méthodologie d’échantillonnage des sols avant inventaire, l’organisation de formations sur le terrain aux techniques d’échantillonnage des sols, l’évaluation de la capacité de laboratoires nationaux et universitaires spécialisés dans l’étude des sols à traiter des échantillons de sols, ainsi que l’organisation de formations sur le terrain aux méthodes d’identification et d’inventaire pour les espèces de bambou et de raphia. Le Service Forestier des États-Unis a également soutenu les efforts nationaux de la République Démocratique du Congo liés à la stratégie REDD+ en travaillant en étroite collaboration avec le Bureau national de coordination de REDD+ pour évaluer l’état des connaissances régionales et nationales en ce qui a trait aux équations allométriques, utilisées pour calculer la biomasse des arbres et estimer les stocks de carbone.
République Démocratique du Congo
Depuis 2008, le Service Forestier des États-Unis offre un soutien technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) de la République Démocratique du Congo, plus particulièrement dans le domaine de l’inventaire et de la surveillance des forêts, suite au placement de personnel sur place, à la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers (DIAF). Cette aide couvre un vaste éventail d’activités, notamment l’apport de son expertise comme membre du groupe de travail technique formé en 2013 avant le lancement de l’initiative d’inventaire des forêts, l’établissement d’une méthodologie d’échantillonnage des sols avant inventaire, l’organisation de formations sur le terrain aux techniques d’échantillonnage des sols, l’évaluation de la capacité de laboratoires nationaux et universitaires spécialisés dans l’étude des sols à traiter des échantillons de sols, ainsi que l’organisation de formations sur le terrain aux méthodes d’identification et d’inventaire pour les espèces de bambou et de raphia. Le Service Forestier des États-Unis a également soutenu les efforts nationaux de la République Démocratique du Congo liés à la stratégie REDD+ en travaillant en étroite collaboration avec le Bureau national de coordination de REDD+ pour évaluer l’état des connaissances régionales et nationales en ce qui a trait aux équations allométriques, utilisées pour calculer la biomasse des arbres et estimer les stocks de carbone.
En 2016, le gouvernement de la République Démocratique du Congo, en partenariat avec l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale, a lancé un programme de 200 millions de dollars sur quatre ans pour aider les pays à protéger et préserver leurs forêts. Dans le cadre de cette initiative, le Service Forestier des États-Unis apporte son appui au Système national de surveillance des forêts, sous la tutelle de la FAO. Le Service Forestier des États-Unis est membre du groupe de travail technique et a fourni des conseils techniques sur la méthodologie d’établissement d’un inventaire forestier national. En outre, il a organisé diverses formations avec le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) axées sur les méthodes d’inventaire forestier pour les forêts tourbeuses, sur l’analyse du changement du couvert forestier et sur l’analyse statistique des données fournies par l’inventaire forestier national.
République du Congo 
La République du Congo a réalisé d’importants progrès dans la gestion durable des forêts et du carbone avec l’adoption d’une stratégie REDD+, l’établissement d’un Comité national de coordination REDD+ et l’élaboration de méthodologies pour l’estimation, la notification et la surveillance des émissions de carbone. La République du Congo a également élaboré un Programme de réduction des émissions et a reçu un appui important du Fonds de partenariat pour le carbone forestier.
À ce jour, le Service Forestier des États-Unis travaille avec le Centre National d’Inventaire et d’Aménagement des Ressources Forestières et Fauniques (CNIAF) pour finaliser son inventaire forestier national en facilitant les mesures dans les zones forestières humides d’accès difficile. L’Inventaire forestier national est terminé pour toutes les zones forestières, à l’exception de ces zones humides qui représentent 20 pour cent des zones forestières nationales. Le Service Forestier des États-Unis a aidé le CNIAF à adapter la méthodologie d’établissement d’un inventaire forestier national, particulièrement en ce qui a trait aux forêts de tourbières inondables et de mangroves, et à former des équipes du CNIAF sur le terrain à l’utilisation de ces nouvelles méthodes d’inventaire. Ce travail a inclus l’intégration d’un protocole d’échantillonnage des sols dans la méthodologie d’inventaire. Étant donné les vastes tourbières riches en carbone de la République du Congo, la quantification précise des réserves de carbone organique dans le sol est essentielle pour respecter les engagements internationaux de notification sur l’atténuation du changement climatique. Le Service Forestier des États-Unis a également fourni des données satellites et une aide technique connexe au CNIAF pour accroître sa capacité d’analyser et de surveiller les ressources forestières et terrestres du pays afin de soutenir les systèmes nationaux de surveillance et d’inventaire forestier.
En outre, le Service Forestier des États-Unis a placé un conseiller technique au sein du ministère de l’Économie forestière qui aide à la conception du système national de mesure, notification et vérification de la RDC en plus de soutenir le système national de surveillance des forêts. Ce conseiller travaille principalement avec une équipe donnée qu’il encadre. Ce poste est financé par le Département d’État des États-Unis par l’entremise du Programme Climate Fellows.
République du Congo
La République du Congo a réalisé d’importants progrès dans la gestion durable des forêts et du carbone avec l’adoption d’une stratégie REDD+, l’établissement d’un Comité national de coordination REDD+ et l’élaboration de méthodologies pour l’estimation, la notification et la surveillance des émissions de carbone. La République du Congo a également élaboré un Programme de réduction des émissions et a reçu un appui important du Fonds de partenariat pour le carbone forestier.
À ce jour, le Service Forestier des États-Unis travaille avec le Centre National d’Inventaire et d’Aménagement des Ressources Forestières et Fauniques (CNIAF) pour finaliser son inventaire forestier national en facilitant les mesures dans les zones forestières humides d’accès difficile. L’Inventaire forestier national est terminé pour toutes les zones forestières, à l’exception de ces zones humides qui représentent 20 pour cent des zones forestières nationales. Le Service Forestier des États-Unis a aidé le CNIAF à adapter la méthodologie d’établissement d’un inventaire forestier national, particulièrement en ce qui a trait aux forêts de tourbières inondables et de mangroves, et à former des équipes du CNIAF sur le terrain à l’utilisation de ces nouvelles méthodes d’inventaire. Ce travail a inclus l’intégration d’un protocole d’échantillonnage des sols dans la méthodologie d’inventaire. Étant donné les vastes tourbières riches en carbone de la République du Congo, la quantification précise des réserves de carbone organique dans le sol est essentielle pour respecter les engagements internationaux de notification sur l’atténuation du changement climatique. Le Service Forestier des États-Unis a également fourni des données satellites et une aide technique connexe au CNIAF pour accroître sa capacité d’analyser et de surveiller les ressources forestières et terrestres du pays afin de soutenir les systèmes nationaux de surveillance et d’inventaire forestier.
En outre, le Service Forestier des États-Unis a placé un conseiller technique au sein du ministère de l’Économie forestière qui aide à la conception du système national de mesure, notification et vérification de la RDC en plus de soutenir le système national de surveillance des forêts. Ce conseiller travaille principalement avec une équipe donnée qu’il encadre. Ce poste est financé par le Département d’État des États-Unis par l’entremise du Programme Climate Fellows.
Régional 
Il est d’importance critique d’encourager la collaboration régionale pour lutter efficacement contre la déforestation et la dégradation des forêts dans le bassin du Congo. Reconnaissant cela, le Service Forestier des États-Unis s’est associé à la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) pour aider les pays d’Afrique centrale à élaborer leur propre système de mesure, notification et vérification (MNV). Se fondant sur les initiatives REDD+ régionales antérieures, le Service Forestier aidera la COMIFAC à établir des principes directeurs pour un système MNV qui pourront être partagés dans la sous-région.
En Afrique centrale, le Carbon Institute, un partenariat international entre universités et membres du corps professoral œuvrant dans le secteur de la comptabilisation du carbone, en partenariat avec le Service Forestier des É.-U., a animé des formations pour améliorer la capacité régionale à mesurer, surveiller et rapporter les émissions de carbone résultant d’un changement de l’utilisation des terres afin d’améliorer la prise de décision pour la gestion des ressources naturelles. En partenariat avec des universités locales au Cameroun, la République Démocratique du Congo et la République du Congo, le Centre régional d’enseignement spécialisé en agriculture — Forêt-Bois (CRESA Forêt-Bois), l’Université de Kinshasa et l’Université Marien Ngouabi respectivement, ces ateliers ont permis de former et d’encadrer 75 professeurs, représentants gouvernementaux et partenaires techniques en Afrique centrale aux méthodes de comptabilisation du carbone terrestre acceptées à l’échelle internationale. L’objectif est d’augmenter le nombre de spécialistes formés dans la région, renforçant dès lors la prise de décisions quant aux ressources naturelles grâce à de meilleures estimations du niveau de carbone terrestre et des changements dans l’utilisation des terres.
Régional
Il est d’importance critique d’encourager la collaboration régionale pour lutter efficacement contre la déforestation et la dégradation des forêts dans le bassin du Congo. Reconnaissant cela, le Service Forestier des États-Unis s’est associé à la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) pour aider les pays d’Afrique centrale à élaborer leur propre système de mesure, notification et vérification (MNV). Se fondant sur les initiatives REDD+ régionales antérieures, le Service Forestier aidera la COMIFAC à établir des principes directeurs pour un système MNV qui pourront être partagés dans la sous-région.
En Afrique centrale, le Carbon Institute, un partenariat international entre universités et membres du corps professoral œuvrant dans le secteur de la comptabilisation du carbone, en partenariat avec le Service Forestier des É.-U., a animé des formations pour améliorer la capacité régionale à mesurer, surveiller et rapporter les émissions de carbone résultant d’un changement de l’utilisation des terres afin d’améliorer la prise de décision pour la gestion des ressources naturelles. En partenariat avec des universités locales au Cameroun, la République Démocratique du Congo et la République du Congo, le Centre régional d’enseignement spécialisé en agriculture — Forêt-Bois (CRESA Forêt-Bois), l’Université de Kinshasa et l’Université Marien Ngouabi respectivement, ces ateliers ont permis de former et d’encadrer 75 professeurs, représentants gouvernementaux et partenaires techniques en Afrique centrale aux méthodes de comptabilisation du carbone terrestre acceptées à l’échelle internationale. L’objectif est d’augmenter le nombre de spécialistes formés dans la région, renforçant dès lors la prise de décisions quant aux ressources naturelles grâce à de meilleures estimations du niveau de carbone terrestre et des changements dans l’utilisation des terres.